Comme chaque année au début du mois de décembre, la SaintéLyon vient traditionnellement conclure la saison des courses majeures de trail. Marie Goncalves et Baptiste Chassagne, qui sont tous deux montés sur le podium cette année, sont revenus sur leur course dans le podcast Course Epique. Préparation, événement et projections sur la saison suivante. Vous connaîtrez tout de leur édition 2023 de la SaintéLyon, et notamment la façon dont le mental les a aidés à décrocher les étoiles.
La SaintéLyon – course qui relie Saint-Étienne à Lyon avec 78 kilomètres à parcourir, 2296 m de D+ et un départ à 23h30 – réserve chaque année son lot de surprises. Pour cette édition 2023, la météo a été dantesque avec des températures descendant jusqu’à -7° C et un ressenti de -13°C. De quoi démotiver…Pourtant 17 000 aventureux ont pris le départ des différentes courses cette année, dont 7 000 sur la SaintéLyon. Parmi eux, Baptiste Chassagne 3e en 5h49’53 et Marie Goncalves, 2e féminine et 35e scratch en 6h54’53.
La SaintéLyon, une course mythique
Les deux coureurs sont originaires de la région, cette course leur tient donc viscéralement à cœur : « Quand tu es Lyonnais, la SaintéLyon est mythique, assure Marie Goncalves dans l’épisode du podcast Course Épique. Quand j’allais courir en ville ces derniers temps, je voyais tout le monde avec un tee-shirt de finisher de la SaintéLyon. »
Pour atteindre la ligne d’arrivée, le physique est important, mais ce n’est pas le seul facteur de réussite, comme bien souvent en trail. Dans cet épisode, les deux invités ont grandement abordé l’importance du mental. Baptiste Chassagne l’a fait dès le début de la conversation : « C’était un peu Bagdad dans ma tête avant la course. Mercredi (avant la course) avec ma préparatrice mental, on a fait une séance. Ça m’a réaligné et c’est ce qui m’a permis de faire la course que je fais aujourd’hui. »
Sourire, le secret de la réussite !
Pour Marie Goncalves, c’est son discours interne qui a aussi grandement contribué sa performance : « J’ai réussi à me dire “Tu vas réussir“. D’ailleurs, j’avais écrit des petits mots sur mes compotes. C’est tout bête, mais à Sainte-Catherine (km 33), j’ai récupéré ma compote et il y avait écrit “amuse-toi“. Quand tu vois ta compote, tu repenses au moment où tu as écrit ce mot. J’essaye aussi de sourire au maximum. Ça ne marche pas tout le temps (rires)… Mais quand tu souris, tu es très relâchée. Et si tu es relâchée, tu es détendue et la course se passe mieux. »
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Crédit photo principale : Infinity Nine Média/Lilian-Menetrier
