Dans ce nouvel épisode de Course Épique, Ben Dhiman, vainqueur du Grand Raid du Ventoux by UTMB, partage une histoire hors du commun. Un parcours entre ultra trail, nature sauvage et philosophie de vie minimaliste. Cet entretien profond et authentique vous plonge dans les coulisses d’un athlète atypique, entre crampes, stratégie, finish d’anthologie et souvenirs de 6 mois de marche en autonomie dans les grands espaces.
Grand Raid du Ventoux : Crampes, duel et finish fou pour Ben Dhiman
Un coureur pas comme les autres
Avant de briller sur les sentiers du Ventoux, Ben Dhiman a construit son lien à l’effort dans des contextes bien éloignés des lignes de départ classiques. Américain d’origine, passionné d’aventure, il découvre la course à pied après plusieurs traversées en autonomie totale : Appalachian Trail, Continental Divide, Himalaya. Des marches de 6 mois où il apprend l’essentiel : vivre simplement, écouter son corps, faire confiance au mouvement. Son approche du trail est à son image : libre, intuitive, ancrée dans une connexion profonde avec la nature.
Une victoire au panache sur le Grand Raid du Ventoux
Au micro de Course Épique, Ben revient avec franchise sur sa victoire de prestige au Grand Raid du Ventoux 2024 (89 km – 4600 m D+), au terme d’un duel épique avec Baptiste Chassagne. Il raconte sans filtre sa préparation allégée, sa gestion des crampes en course, ses choix tactiques improvisés… et son attaque décisive à 10 km de l’arrivée. Un final où, porté par l’instinct, il “appuie comme si sa vie en dépendait”.
Marcher six mois seul : une école de vie
Ben évoque longuement ses thru-hikes comme fondement de sa pratique. « Quand tu marches 50 km par jour pendant des semaines, tu fais le vide dans ta tête. Tu t’ennuies, et c’est une bonne chose », confie-t-il. Cette simplicité radicale, loin du monde moderne, l’a structuré en tant qu’athlète. Pour lui, la nature est plus qu’un terrain de jeu : c’est un mode de vie. Chaque course est une continuité de ces marches introspectives.
Savoir lever le pied pour aller plus loin
En 2024, Ben repense sa manière de s’entraîner. Moins de volume, plus de qualité, plus d’écoute de soi. Résultat : un corps moins fatigué, une tête plus claire. « Mieux vaut être 5 % sous-entraîné que 2 % au-dessus », dit-il. Une leçon utile pour tout coureur, qu’il soit amateur ou élite, dans un monde du trail souvent dominé par le toujours plus.
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